Je viens de terminer Le Je de l'Ange, roman de Carlo Ruiz Zafon
je vous l'avais présenté ICI, dans un article du 20 janvier.
J'en suis toute étonnée d'avoir mis si peu de temps à le lire
Je retrouve le plaisir de la lecture
Les chapitres de cet ouvrage ne sont pas long
et l'histoire m'a intriguée tellement que j'avais envie d'en découvrir la suite.
J'ai fait confiance à l'amie qui me la prêtait,
je suis surprise d'avoir aimé ce livre que je n'aurai surement pas choisi moi-même
Maintenant je vais lire un ouvrage d'un tout autre genre
et c'est le cas de le dire !
Je ne suis pas à l'affut des informations
je ne suis pas les journaux télévisés
les seuls spots d'infos je les entends depuis Radio Classique
qui berce mes journées jusqu'à ce que j'allume en soirée la TV
pour une série policière en Replay
pour les infos régionales sur France3
c'est aussi à ces moments là que je baisse le son
et que je prends mon livre en cours
Voici donc le prochain livre qui m'accompagnera quelques temps
c'est un sujet qui m'interpelle
un sujet dont je ne comprends pas bien les termes utilisés
un ami de ma fille a fini sa transition
et pour moi il a toujours été un garçon
une seconde personne que je connais suis le chemin inverse depuis peu
et je vais donc assister à sa transition
et c'est pour lui/Elle que je veux savoir
Pour moi qui pense être dans la norme
qui est née femme, qui se sent femme sans aucun doute
ça ne me gêne pas qu'il y ait des couples de femmes, des couples d'hommes
des hommes trans, des femmes trans,
Ce qui compte avant tout c'est que ces personnes se sentent bien dans leur peau
qu'elles soient heureuses, épanouies,
et je suis outrée par tout ce que j'entends venant du Président des Etats Unis
et si je n'écoute pas et ne regarde pas les infos
c'est pour ne pas entendre !
Politique de l'Autruche ? peut-être
Mais chacun à le droit de vivre selon ce qu'il est vraiment en profondeur
ce à quoi il croit.
Laissons vivre nos voisins de tous bords ...
Méditons ce texte de Georges Brassens
qui date de 1972
inclus dans l'album n°11 Fernande
Mourir pour des idéesL'idée est excellenteMoi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eueCar tous ceux qui l'avaientMultitude accablanteEn hurlant à la mort me sont tombés dessusIls ont su me convaincreEt ma muse insolenteAbjurant ses erreurs se rallie à leur foiAvec un soupçon de réserve toutefoisMourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lenteJugeant qu'il n'y a pasPéril en la demeureAllons vers l'autre monde en flânant en cheminCar, à forcer l'allureIl arrive qu'on meurePour des idées n'ayant plus cours le lendemainOr, s'il est une choseAmère, désolanteEn rendant l'âme à Dieu, c'est bien de constaterQu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idéeMourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lenteLes Saint Jean bouche d'orQui prêchent le martyreLe plus souvent d'ailleurs, s'attardent ici-basMourir pour des idéesC'est le cas de le direC'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pasDans presque tous les campsOn en voit qui supplantentBientôt Mathusalem dans la longévitéJ'en conclus qu'ils doivent se direEn aparté, "mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lente"Des idées réclamantLe fameux sacrificeLes sectes de tout poil en offrent des séquellesEt la question se poseAux victimes novicesMourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles?Et comme toutes sont entre elles ressemblantesQuand il les voit venirAvec leur gros drapeauLe sage, en hésitantTourne autour du tombeau, "mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lente"Encore s'il suffisaitDe quelques hécatombesPour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeâtDepuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombentAu paradis sur terre, on y serait déjàMais l'âge d'or sans cesseEst remis aux calendesLes Dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assezEt c'est la mort, la mortToujours recommencée, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lenteÔ vous, les boutefeuxÔ vous les bons apôtresMourez donc les premiers, nous vous cédons le pasMais de grâce, morbleuLaissez vivre les autresLa vie est à peu près leur seul luxe ici-basCar, enfin, la CamardeEst assez vigilanteElle n'a pas besoin qu'on lui tienne la fauxPlus de danse macabreAutour des échafauds, mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lenteD'accord, mais de mort lente